Qui êtes-vous ?

Lomé, Golfe/maritime, Togo

Pages

mardi 7 juin 2011

Plus de compassion pour le monde universitaire

L’Université est appelée sanctuaire du savoir mais ignore pourtant Christ. Elle croit plus à Darwin qu’à Moïse et par conséquent qu’à Dieu. Elle a ses propres messies et prophètes. L’université est devenue le grand temple du dieu ‘Science’. Elle veut laisser la Bible pour de petites gens, simples et crédules. Elle a son propre canon et se moque du vieux livre mystérieux avec ses ‘mythes’ et ses miracles. Son orgueil l’empêche de voir son point aveugle. Elle croit qu’elle peut tout expliquer. Elle peut même mieux expliquer la Bible que ceux qui transpirent tout le temps à l’étudier. L’université est à l’image de l’église de Laodicée qui pouvait dire : « Je n’ai besoin de rien »

Mais le constat du Seigneur est tout autre : il voit l’Université comme cette foule qui n’a point de berger. Matthieu nous en parle plus en détails :

Voyant la foule, il (Jésus) fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger.
Alors il dit à ses disciples : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers.
Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson (Matthieu 8 :36-38)

Le Seigneur voit la splendide et fière université avec tout son monde comme ressemblant à des brebis sans berger.
L’Union Internationale des Groupes Bibliques Universitaires (IFES) à laquelle le GBUST (Groupes Bibliques Universitaires et Scolaires du Togo) est affilié croit que le Seigneur l’a appelée dans les milieux universitaires et scolaires pour apporter la compassion de Christ à ce monde qui ne se sait pas malade et en danger. Et c’est difficile de convaincre quelqu’un qui ne se sent pas malade d’accepter votre remède !
Notre prière est que ce monde universitaire arrive à réaliser d’elle-même sa misère et son besoin de secours, que l’université reconnaisse son point aveugle et accepte l’éclairage de l’Evangile de Christ.
Nous croyons que quand l’Eglise a prié, le Seigneur a choisi et envoyé aussi l’IFES dans la moisson universitaire. Nous n’avons pas le monopole de la mission dans ce monde universitaire mais nous nous employons à répandre l’amour et la compassion de Christ aux étudiants et élèves, aux côtés de plusieurs autres missions sœurs aujourd’hui.

Notre prière est surtout que le Seigneur nous aide à voir le monde universitaire comme Dieu le voit afin de ne pas manquer de voir derrière les apparences d’indifférence et d’indépendance, une réelle soif des choses spirituelles et plus précisément de Dieu.
De la compassion, c’est bien de cela que nous avons besoin. Il nous est facile de critiquer et de condamner ceux que nous aimons appeler ‘les païens’, ‘les gens du monde’. Il nous est facile de nous lasser de l’orgueil de ces ‘connaisseurs’ lequel orgueil, bien souvent n’est qu’une mince couche défensive qui peut s’effriter si l’on persévère un peu.
Nous avons besoin de compassion afin de réaliser que notre monde va chavirer et que le seul gilet de sauvetage, c’est Christ.
Christ constate qu’il y a peu d’ouvriers et nous invite à prier le Maître de la moisson d’en envoyer d’autres. Il y en a qui croit qu’aujourd’hui, le constat a changé et qu’il y a une pléthore d’ouvriers. En fait les choses n’ont pas réellement évolué. Il y a toujours peu d’ouvriers dans le vaste champ du Maître. Plusieurs loups se sont déguisés en bergers et se pressent d’avaler les brebis avant qu’elles aient la chance d’être sauvées. Cela semble renforcer l’urgence de la mission et pour nous, non seulement nous devons prier pour que d’autres ouvriers arrivent dans la moisson du Seigneur, mais il nous faut travailler plus dur.