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Lomé, Golfe/maritime, Togo

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samedi 20 août 2011

Ensemble ils partageront

10 David mena la poursuite avec quatre cents hommes ; deux cents hommes s’arrêtèrent, trop fatigués pour passer le torrent de Besor…

21 David arriva auprès des deux cents hommes qui avaient été trop fatigués pour le suivre et qu’on avait laissés au torrent de Besor. Ils s’avancèrent à la rencontre de David et du peuple qui était avec lui. David s’approcha d’eux et les salua.

22 Tous les méchants et les vauriens parmi les gens qui étaient allés avec David prirent la parole et dirent : Puisqu’ils ne sont pas venus avec nous, rien du butin que nous avons délivré ne leur sera donné, sinon à chacun sa femme et ses fils ; qu’ils les emmènent et s’en aillent.

23 Mais David dit : N’agissez pas ainsi, mes frères, avec ce que l’Éternel nous a donné ; car il nous a gardés et il a livré entre nos mains la troupe qui était venue contre nous.

24 Qui donc vous écouterait dans cette affaire ? La part de celui qui est descendu au combat et la part de celui qui est resté près des bagages doivent être les mêmes : ensemble ils partageront.

25 Il en fut ainsi dès ce jour et dans la suite, et l’on a fait de cela jusqu’à aujourd’hui une prescription et un (point) de droit en Israël. (1Sam 30.10, 21-25).

David, devenu gênant pour Saül, devait fuir pour sauver sa peau. Il partit avec six cents hommes au pays des Philistins pour se réfugier auprès d’Akich, roi de Gath. Un jour, les Philistins voulurent faire la guerre à Israël. Les princes des Philistins n’ayant pas confiance en David et en ses six cents hommes pour combattre à leurs côtés, exigèrent qu’ils ne participent pas à la guerre. David devait donc retourner à Tsiqlag pour remarquer que derrière eux, les Amalécites étaient allés piller le pays des Philistins, de même que Juda. Il se lança alors à la poursuite de ces derniers (lire 1Sam 27 à 30).

Notre texte (1Sam 30.10, 21-25) s’inscrit dans la logique de ces événements. Lors de cette poursuite en effet, deux cents hommes de David se trouvèrent trop fatigués pour poursuivre la route. Ils furent alors laissés près du torrent de Besor pour s’occuper des bagages. Mais leurs compagnons d’armes n’étaient pas prêts à partager le butin de la guerre qu’ils avaient finalement remportée avec ces hommes fatigués.

C’est alors que David va faire une déclaration qui deviendra plus tard un point de droit en Israël : La part de celui qui est descendu au combat et la part de celui qui est resté près des bagages doivent être les mêmes : ensemble ils partageront.

Que faut-il apprendre de ces événements et surtout des propos de David ? Nous n’allons pas laisser l’application aux hommes en armes – même s’il s’agit d’un principe de guerre. Nous voulons l’appliquer à la mission qui d’ailleurs ressemble à une bataille. L’œuvre de Dieu est un travail en équipe mais même si on aime à le dire ainsi, on oublie facilement ceux qui composent cette équipe. Est-ce les seuls éléments qui composent le staff d’une association comme le GBU ou qui composent le comité d’une église qui forment à eux seuls cette équipe ? Il semble que c’est souvent ce que croient plusieurs. Finalement, l’œuvre de Dieu serait l’affaire de quelques personnes ‘actives’ autour desquelles graviteraient des milliers d’autres qui ne joueraient qu’un rôle secondaire. Les uns se feraient alors appeler ‘serviteurs de Dieu’ et sont sensés attendre une récompense méritée au ciel tandis que les autres ne seraient que des acteurs secondaires n’étant même pas conscients qu’ils participent à l’équilibre du ministère.

Mais en réalité il n’en est pas ainsi ; pire, une telle perception des choses constitue un handicap sérieux pour l’œuvre du Seigneur. Dans l’œuvre de Dieu, il y a bien sûr ceux qui sont sur les premières lignes en tant qu’équipiers mais il y a aussi ceux qui donnent, ceux qui prient, ceux qui encouragent par un coup de fil ou une lettre chaleureuse… Aucune de ces catégories de personnes ne tient un rôle secondaire. Même si plusieurs ont l’impression comme certains combattants de l’équipe de David que ce sont ceux qui sont en vue sur les premières lignes qui travaillent le plus et méritent le plus de récompense, la réalité est tout autre : La part de celui qui est descendu au combat et la part de celui qui est resté près des bagages doivent être les mêmes : ensemble ils partageront. La récompense de celui qui est équipier dit à plein temps sur le terrain et la récompense de celui qui donne, prie, encourage avec tout le sérieux de son cœur doivent être exactement les mêmes. J’ai personnellement été édifié et défié dans le ministère chaque fois que je vois des frères et sœurs donner de leur argent avec une assiduité et un sacrifice qui ne peut laisser indifférent. Il m’est arrivé de me demander si ce que je fais sur le terrain a autant de poids que l’engagement financier de ce frère ou de cette sœur qui donne de façon sacrificielle pour l’œuvre du Seigneur. J’ai plusieurs fois été encouragé à mieux faire lorsque les partenaires financiers font mieux. Et que dire de la récompense de ces ouvriers silencieux que sont les intercesseurs ?

L’œuvre de Dieu est trop grande pour reposer sur le dos d’une poignée de personnes. Alors ne sous-estimez jamais votre part à cette œuvre de grâce. Chacun, sans exception aucune, quel que soit son handicap, peut participer à l’œuvre du Seigneur. Si dans un ministère comme le GBU, tous ceux qui se réclament membres jouaient leur partition, nous aurions une belle mélodie, une belle harmonie qui ne laisserait plus de place aux plaintes et aux accusations réciproques. Si vous avez compris que votre part de ‘gardien de bagages ‘ est autant appréciée par Dieu que celle du combattant sur le terrain, non seulement vous aurez la joie de jouer votre partition mais encore, vous comprendrez le mal que vous faîtes à l’œuvre de Dieu en vous rangeant dans le box des critiques et des mécontents qui apprécient plutôt la position bras croisés.

Alors, combattants sur le terrain et gardiens de bagages, soyons conscients que nous formons une même équipe et nous partageront la même récompense. Que personne ne sous-estime ni l’autre ni son propre apport.

jeudi 14 juillet 2011

Le soutien de l’œuvre : à l’école des macédoniens

  1. Nous vous faisons connaître, frères, la grâce de Dieu qui s’est manifestée dans les Églises de la Macédoine.
  2. Quoique très éprouvées par des tribulations, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités :
  3. Selon leurs possibilités, je l’atteste, et même au–delà de leurs possibilités, de leur plein gré,
  4. Ils nous ont demandé avec beaucoup d’insistance la grâce de participer à ce service en faveur des saints.
  5. C’est plus que nous n’avions espéré : ils se sont d’abord donnés eux–mêmes au Seigneur et à nous, par la volonté de Dieu.
  6. Aussi avons-nous exhorté Tite à achever chez vous cette œuvre de grâce, comme il l’avait commencée.
  7. De même que vous excellez en tout, en foi, en parole, en connaissance, en empressement de tout genre, et en votre amour pour nous, faites en sorte d’exceller aussi en cette œuvre de grâce. (2Corinthiens 8.1-7).
Si la Bible enseigne que l’homme ne peut servir à la fois Dieu et Mammon (le dieu personnifiant l’argent), il est curieux de remarquer qu’elle réserve une grande place à l’argent.
Le texte qui fait l’objet de notre attention ici en est un exemple.
Paul loue la libéralité et plus encore le sens de sacrifice des Macédoniens. Il peut ensuite sur cette base encourager les corinthiens qui excellent déjà en tout à exceller autant en libéralité.
Arrêtons-nous encore sur le modèle macédonien : Voici comment Paul décrit ces macédoniens : très éprouvés par des tribulations, joie débordante, pauvreté profonde (V2a).
Il y a un élément parmi les trois qui semble ne pas être à sa place : la joie débordante : elle est encadrée par les tribulations et la pauvreté profonde.
En effet, comment peut-on déborder de joie face aux difficultés ? Il me semble que la réponse se trouve au verset 5 : ‘ils se sont d’abord eux-mêmes donnés au Seigneur’.
Mais ce qui va nous intéresser davantage, c’est que Paul présente la situation pas enviable des macédoniens comme ayant donné lieu à un exercice étonnant de la libéralité.
Appréciez plutôt les propres propos de l’Apôtre : « Quoique très éprouvés par des tribulations, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités » (V2).
Et Paul de compléter au verset suivant que ces macédoniens ont fait plus que donner selon leurs possibilités ; ils l’ont fait au-delà de leurs possibilités et de surcroît de leur plein gré.
Le verset 4 surprend davantage car ce sont les pauvres et éprouvés macédoniens qui « ont demandé avec beaucoup d’insistance la grâce de participer à ce service en faveur des saints » (il s’agit d’une collecte en faveur des chrétiens de Jérusalem durement éprouvés à l’époque).
Que retenir de ce texte et quelles leçons tirer des chrétiens macédoniens ?
D’abord que l’exercice de la libéralité incombe aux chrétiens comme témoignage de leur amour pour le Seigneur et pour leur prochain. Ensuite, la libéralité n’a pas de préalables car, même dans la pauvreté, la fleur de la libéralité peut éclore. C’est dans un contexte de pauvreté en effet que les macédoniens ont donné au-delà de leurs possibilités. Et ils l’ont fait avec joie. Nous apprenons également – chose surprenante – que donner est une grâce.
Les macédoniens ont estimé que participer au service des saints ou pour globaliser, à l’œuvre de Dieu, était une grâce. C’est tout le contraire de ce que nous pensons aujourd’hui parce que quand nous donnons, nous donnons l’impression de faire de l’aumône à Dieu ou aux hommes. Pourtant la Bible dit : « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? » Ces propos ne diminuent en rien la noblesse de l’acte de donner mais nous rappellent tout simplement que nous ne sommes que des intendants des biens de Dieu et que, ô grâce infinie de Dieu, nous pouvons nous en servir pour nous amasser des trésors au ciel.
Les macédoniens nous enseignent également qu’il faut donner de bon cœur et non par contrainte.
Il est révoltant aujourd’hui de réaliser comment des ministères qui méritent d’être soutenus financièrement parce que leur vision est noble, végètent dans la misère la plus noire alors que de faux prophètes, des loups-garous se font collecter des sommes impressionnantes d’argent pour leurs intérêts égoïstes. Ils ne connaissent aucune règle du fund raising sinon la manipulation, ils ne font de rapport à personne, ils ne savent pas dire merci et considèrent tout comme un dû, ils n’ont aucun budget ni plan d’action mais s’attirent pourtant des sommes colossales pour leur confort personnel.
Des gens exercent donc ailleurs de la libéralité dans le mauvais sens alors que des chrétiens à qui l’on présente des besoins bien réels du ministère restent de marbre.
Le GBUST aura bientôt 40 ans. Il n’a pas de siège, ni véhicule de terrain. Il gère difficilement le quotidien. Pourtant, plusieurs centaines voire des milliers se réclament Gbussiens ou amis du GBUST. Ils sont malheureusement peu à estimer que le ministère au GBU mérite que l’on fasse des sacrifices pour le soutenir, même si ceux qui le dirigent ne sont pas d’excellents leaders et qu’ils ne font pas toujours les choses à la perfection. La question est de savoir si Jésus-Christ est encore le Seigneur des porte-monnaie des frères et sœurs Gbussiens du Togo. Les locaux se disent pauvres et regardent les expatriés et les expatriés à leur tour réclament l’effort des locaux qui ne doivent pas croire que les arbres de l’étranger produisent de l’argent. Tout le monde peut trouver de très bonnes raisons pour justifier pourquoi il ne contribue pas à l’œuvre. Mais en fait, la libéralité est peu exigeante ; nous l’avons expérimenté dans le ministère : des gens donnent sans rien exiger et ils le font de bon cœur.
Puisse le Seigneur bénir ceux qui soutiennent financièrement l’œuvre au GBUST et enseigner ceux qui ne le font pas encore à aller à l’école des macédoniens !
Jésus revient bientôt et nous n’aurons plus le temps de faire du bien.

mercredi 22 juin 2011

Quand on se trompe d’adversaire et d’allié

Je vous propose une méditation sur les deux versets qui suivent :
Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang… (Ephésiens 6 :12)
Car sans moi, vous ne pouvez rien faire  (Jean 15 :5)
Ces deux portions de versets commencent par la conjonction de coordination ‘car’. En espérant nous intéresser à ce qui précède ce mot de liaison dans ces deux versets dans un prochain article, essayons ici de comprendre les portions sélectionnées.

Nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang est une autre manière de dire que nous n’avons pas à combattre contre les êtres humains. C’est d’ailleurs ainsi que le verset est traduit dans la version Français courant. Les chrétiens se savent sur un terrain de lutte mais il leur est facile de se tromper de cible ou d’adversaire. Il est moins angoissant en effet  d’avoir à lutter contre un ennemi qu’on voit plutôt que contre un ennemi invisible. Or le verset dit précisément que nous avons à lutter contre des ennemis invisibles : contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d’ici–bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes.
Plusieurs applications peuvent être tirées de ce qui précède mais nous voulons ici n’en tirer qu’une : sur le terrain de la mission, quand les difficultés se font jour, avons-nous conscience que nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang ? Si le premier réflexe de tout homme, est d’accuser son prochain ou une certaine situation, un autre réflexe assez caractéristique des intellectuels est d’accuser une mauvaise planification, ou de mauvaises méthodes de suivi, bref, la tentation est grande de ramener le problème à sa seule dimension humaine.
Notre propos ici n’est pas d’encourager la fuite de responsabilité en trouvant le coupable uniquement dans des ennemis invisibles mais plutôt de sensibiliser davantage sur cet ennemi invisible qui œuvre dans l’ombre contre l’œuvre de Dieu en utilisant bien souvent des êtres de chair. Et cet ennemi gagne précisément à se faire invisible !
Les ministères menées par les intellectuels peuvent facilement ressembler à des entreprises humaines où quand on a échoué, on est plus enclin à déplorer un mauvais leadership ou un mauvais management. On ne se doute pas que la prière ait pu manquer ou que la relation personnelle des uns et des autres avec Dieu connaisse des défaillances. On cherche des solutions dans de meilleures planifications et dans tant d’autres artifices humains. On préfère former des gens pour qu’ils soient plus compétents sans trop se soucier d’œuvrer pour qu’ils soient transformés.
Ici intervient notre second verset où notre Maître nous dit sans détour : sans moi, vous ne pouvez rien faire. La question logique qui s’y dégage est celle de savoir comment faire tout avec Lui. Comment faire de Jésus notre ‘force de combat’, notre ‘allié’ en toutes circonstances ?
Mais la réponse ne semble pas compliquée : faire tout avec Jésus c’est faire tout dans la prière et dans la recherche constante de sa volonté en méditant sa Parole.
Alors dans notre ministère parmi les étudiants, si nous réalisons réellement que nous n’avons pas à combattre contre la chair et le sang, nous ferions mieux d’utiliser des armes appropriées pour combattre le véritable adversaire plutôt que d’accuser la chair et le sang. Oui, on peut avoir échoué par faiblesse de leadership ou pour toute autre raison humaine. Mais bien souvent on échoue parce qu’on a peu prié, parce qu’on a peu cherché la face du Seigneur.
Si nous réalisons que sans Jésus nous ne pouvons rien faire, nous devrions chercher à faire de lui notre seul ‘allié’ plutôt que l’intelligence humaine ; nous devrions chercher à tout faire avec lui, même quand il s’agit de travaux assez techniques comme la planification.





mardi 7 juin 2011

Plus de compassion pour le monde universitaire

L’Université est appelée sanctuaire du savoir mais ignore pourtant Christ. Elle croit plus à Darwin qu’à Moïse et par conséquent qu’à Dieu. Elle a ses propres messies et prophètes. L’université est devenue le grand temple du dieu ‘Science’. Elle veut laisser la Bible pour de petites gens, simples et crédules. Elle a son propre canon et se moque du vieux livre mystérieux avec ses ‘mythes’ et ses miracles. Son orgueil l’empêche de voir son point aveugle. Elle croit qu’elle peut tout expliquer. Elle peut même mieux expliquer la Bible que ceux qui transpirent tout le temps à l’étudier. L’université est à l’image de l’église de Laodicée qui pouvait dire : « Je n’ai besoin de rien »

Mais le constat du Seigneur est tout autre : il voit l’Université comme cette foule qui n’a point de berger. Matthieu nous en parle plus en détails :

Voyant la foule, il (Jésus) fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger.
Alors il dit à ses disciples : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers.
Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson (Matthieu 8 :36-38)

Le Seigneur voit la splendide et fière université avec tout son monde comme ressemblant à des brebis sans berger.
L’Union Internationale des Groupes Bibliques Universitaires (IFES) à laquelle le GBUST (Groupes Bibliques Universitaires et Scolaires du Togo) est affilié croit que le Seigneur l’a appelée dans les milieux universitaires et scolaires pour apporter la compassion de Christ à ce monde qui ne se sait pas malade et en danger. Et c’est difficile de convaincre quelqu’un qui ne se sent pas malade d’accepter votre remède !
Notre prière est que ce monde universitaire arrive à réaliser d’elle-même sa misère et son besoin de secours, que l’université reconnaisse son point aveugle et accepte l’éclairage de l’Evangile de Christ.
Nous croyons que quand l’Eglise a prié, le Seigneur a choisi et envoyé aussi l’IFES dans la moisson universitaire. Nous n’avons pas le monopole de la mission dans ce monde universitaire mais nous nous employons à répandre l’amour et la compassion de Christ aux étudiants et élèves, aux côtés de plusieurs autres missions sœurs aujourd’hui.

Notre prière est surtout que le Seigneur nous aide à voir le monde universitaire comme Dieu le voit afin de ne pas manquer de voir derrière les apparences d’indifférence et d’indépendance, une réelle soif des choses spirituelles et plus précisément de Dieu.
De la compassion, c’est bien de cela que nous avons besoin. Il nous est facile de critiquer et de condamner ceux que nous aimons appeler ‘les païens’, ‘les gens du monde’. Il nous est facile de nous lasser de l’orgueil de ces ‘connaisseurs’ lequel orgueil, bien souvent n’est qu’une mince couche défensive qui peut s’effriter si l’on persévère un peu.
Nous avons besoin de compassion afin de réaliser que notre monde va chavirer et que le seul gilet de sauvetage, c’est Christ.
Christ constate qu’il y a peu d’ouvriers et nous invite à prier le Maître de la moisson d’en envoyer d’autres. Il y en a qui croit qu’aujourd’hui, le constat a changé et qu’il y a une pléthore d’ouvriers. En fait les choses n’ont pas réellement évolué. Il y a toujours peu d’ouvriers dans le vaste champ du Maître. Plusieurs loups se sont déguisés en bergers et se pressent d’avaler les brebis avant qu’elles aient la chance d’être sauvées. Cela semble renforcer l’urgence de la mission et pour nous, non seulement nous devons prier pour que d’autres ouvriers arrivent dans la moisson du Seigneur, mais il nous faut travailler plus dur.